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L’Objectif LDHD pour 2018 et 2019 (Texte en Khmer, en Anglais)

Nos actions en 2018 et 2019 seront concentrées sur le Cambodge d’où depuis les accords de paix de Paris 1991, les violations des droits de l’homme les plus fondamentaux sont nombreuses ; et ce sont les populations les plus vulnérables qui en sont victimes. Après le départ forcé d’UNTAC en 1994 – et ce sans avoir terminé sa mission et après le coup d’état de 1997 au cours duquel Hun sen a assassiné systématiquement ses opposants, la situation politique au Cambodge s’est retrouvé comme c’est le cas de 1979. Suite à ces événements, Hun sen continue de violer encore d’avantage les accords de paix de Paris. Les crimes politiques sont nombreux, les assassinats politiques sommaires sont devenus depuis monnaie courante.


Depuis ces derniers 25 ans nous avons vu un pillage massif et sauvage des richesses du Cambodge par un petit groupe d'élites. Ceux-ci ont pillé les ressources les plus précieuses du Cambodge, ont razzié les populations - les terres, les forêts, d’autres ressources naturelles. Ainsi des millions d'hectares de terre ont été illégalement saisis, confisqués et vendus au nom de qu’ils appellent les concessions économiques foncières en faveur des compagnies nationales et étrangères surtout les compagnies militaires vietnamiennes. Des forêts entières ont été abattues, les rivières ont été endiguées et polluées; des milliers et des milliers de personnes ont été chassées de leurs terres et forcées à abandonner leurs moyens de subsistance traditionnels. Nous avons assisté à de nombreuses manifestations dans tout le pays mais celles-ci ont été sauvagement matées par les troupes paramilitaires de Hun sen. Alors que les élites s’enrichissent démesurément, les masses de population sont poussées de plus en plus profondément dans la pauvreté.
Les victimes de ce système ne sont pas seulement les cambodgiens de cette génération mais aussi les futures générations. Si rien n’était fait pour arrêter ce massacre et ce vaste pillage sauvage des ressources du Cambodge, nous hériterons d'un Cambodge où la plupart des richesses ont déjà été siphonnées, vendues et détruites.


Pour mettre en œuvre cette répartition des richesses du Cambodge, les élites au pouvoir ont commis des violations massives des droits de l'homme. A Phnom Penh, au moins 145 000 résidents ont été expulsés de chez eux depuis 2000. À l'échelle nationale, les ONG estiment que jusqu'à 770 000 Cambodgiens ont été touchés par l'accaparement des terres depuis 2000, soit environ 6% de la population totale.
Et la situation s'aggrave. En 2014, nous avons constaté une augmentation significative du nombre de personnes touchées par rapport aux années précédentes. L'un des principaux groupes de surveillance - LICADHO - a enregistré 10 625 familles nouvellement touchées par l'accaparement des terres en 2014. Cela équivaut à environ 49 519 personnes supplémentaire. Et ce chiffre venait seulement des 13 provinces où LICAHDO a des bureaux de terrain, ce qui représente environ la moitié du pays. Ces personnes qui ont été expulsées de force de leurs terres et de leurs maisons se sont déplacées et vivent sans but dans des conditions misérables comme des réfugiés en temps de guerre dans leur propre pays sans aucune assistance.
Malgré la façade attractive du développement du Cambodge ces dernières années, la pauvreté et inégalité restent très préoccupantes. Selon un rapport de 2014 de la Banque mondiale et d’ADB (Asean development bank), la population vit sous la seuil de pauvreté, c’est-à-dire, moins de 1,1dollars, est de 41% et 72%  avec 1,66 dollars par jour, seul 8% entre eux vivent avec 3 dollars par jour.


L'impunité favorise une corruption endémique qui demeure un obstacle récurrent à l'instauration de la primauté du droit et au développement économique et social de tous les Cambodgiens. Seule une petite minorité d’élites qui sont gens politiquement et économiquement puissante en profite. Pour la majorité des Cambodgiens, la pauvreté n'a pas été réduite. Une grande partie de la population est contourné autour du seuil de la pauvreté. Un nombre croissant de personnes qui n'ont rien à perdre est un ferment d'agitation dans n'importe quelle société.


Les enfants sont forcés à travailler contre leur gré ou par nécessité économique dans les conditions atroces et inhumaines. Certains sont vendus pour quelques dollars pour devenir le bonne à tout faire où ils sont maltraités et privés de tous les droits élémentaires. Les enfants vivants dans les rues sont abandonnés et livrés à eux même sans aucune assistance donc leur disparition est invérifiable qui fait objet de vive rumeur atour du trafic de leurs organes. Les conditions de travail des populations pauvres et vulnérables, surexploités que ce soit dans le service ou dans les manufactures sont inacceptables. Leurs droits les plus élémentaires violés.


Face à ces crimes organisés, de génocide en génocide, de colonisation en colonisation, les Cambodgiens sont totalement démunis et vulnérables. Ils ont été abandonnés, exploités, manipulés et sacrifiés dans ces crimes atroces et organisés. Depuis les accords de paix de Paris 1991, certain entre eux se tournent vers l’opposition espérant que celle-ci les aideraient à sortir de cette entreprise de génocide et de crime organisé sans fin. Mais depuis le départ prématuré de l’UN en 1994, le Cambodge est totalement sous la mainmise des communistes indochinois, dont le big brothers est le Vietnam, qui s’est livré à des pillages systématiques de toutes les ressources et la moindre économie du Cambodge. L’opposition n’est là que pour couvrir et accompagner cette entreprise de génocide en exploitant sans aucun scrupule les malheurs et les misères des victimes de ces crimes odieux. Les élections au Cambodge après 1993 sont malmenées, truquées, falsifiée, complotées, manipulés dans le but de garder Hun sen au pouvoir et laisser la main libre aux maitre chinois et vietnamiens à mener à bien le massacre planifié du peuple khmer et l’annexion pure et simple du Cambodge.   


En octobre 2014, Global Diligence par le biais de maître Richard Roger, un avocat international, a porté plainte au cours pénale international, CPI,  contre le régime de Hun sen pour crime contre l’humanité pour le mass expropriation. Une autre plainte notamment pour crime de génocide a été soumise auprès de CPI par un avocat American Morton Sklar depuis mars 2014.


La politique néocoloniale de concessions est un échec et devrait être reconsidérée. Cela ne montre aucun respect pour les droits de l'homme et le bien-être des personnes concernées.


Tous ces horribles crimes comme vous pouvez constater par de nombreux plaintes et constatations, qui affectent des millions de vies innocentes, résultant de la non application et du non-respect des Accords de paix de Paris de 1991 par tous les partis concernés. Pour mettre fin à ces crimes efficacement et prévenir les crimes à l’avenir, LDHD milite pour l’application intégrale de ces Accords de paix de Paris de 1991. LDHD exhorte les pays puissants qui sont les membres permanents des organisations des nations unis à respecter leur engagement et à prendre leur responsabilité. LDHD est préoccupé par la tension entre les états unis et la Chine ainsi que la militarisation dans la zone mer de Chine. LDHD est préoccupe notamment par la présence massive et sans cesse croissante de la Chine au Cambodge surtout par les activités militaires illégales et camouflés. Tout cela n’aura pas eu lieu si tous pays signataires des accords de paix de Paris de 1991 respectent leur engagement. LDHD appelle vivement les pays concernés à prendre leur responsabilité pour mettre fin à ces crimes. LDHD

 
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